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Fermeture du Bon Sauveur à l'accueil des élèves

 

Par décision présidentielle  annoncée jeudi 12 mars à 20h, relative à la gestion de l’épidémie de Covid-19,

l’établissement LE BON SAUVEUR sera fermé à l’accueil des élèves, à compter de lundi 16 mars et jusqu’à nouvel ordre.

 La continuité pédagogique est assurée pour maintenir le contact entre les élèves et leurs professeurs. 

Four faciliter la communication vous trouverez ci dessous la liste : DES CONTACTS UTILES AU BON SAUVEUR 

 

 




Historique de l'Etablissement

Les dates importantes

  • 1922 : installation de la Congrégation des Filles du Bon Sauveur de Caen (fondée en1732), à Chatou et au Vésinet. Ouverture d’une pension de famille pour jeunes travailleuses.
  • 1928 : La Congrégation reçoit l’autorisation d’ouvrir une école de filles (externat et internat).
  • 1930-31 puis 1935-38 : Construction des bâtiments du collège actuel. 1935-1946 : Réquisition des locaux comme hôpital militaire puis occupation par les Allemands puis les Américains, les cours sont assurés à l’école paroissiale Jeanne d’Arc (Chatou) dont la Congrégation assure la direction depuis 1924.
  • 1946 : Récupération de la totalité des locaux et réouverture normale de l’ensemble de l’établissement en Octobre.
  • 1960 : Signature d’un contrat avec l’État conformément à la loi Debré.
  • 1967 : Inauguration du bâtiment de la Chapelle.
  • 1977 : La direction de l’établissement devient laïque.
  • 1983 : Introduction de la mixité.
  • 1991 (juin) : Pose de la 1ère pierre de la reconstruction générale de l’établissement.
  • 1992 (juin) : Fermeture définitive de l’internat.
  • 1993 (octobre) : Inauguration des nouveaux locaux.
  • 2013 : Changement de tutelle, le Bon Sauveur devient Eudiste
  • 2014 (septembre) : Inauguration de l'Annexe au lycée
  • 2015 (mars) : Inauguration de l'amphithéâtre
  • 2020-2021 : Travaux réaménagement de la cour collège, de l'allée centrale et de la cour lycée
  • 2022-2023 : Construction d’un préau au primaire, prolongation de la cour du collège et réaménagement du parvis en parking à deux roues

Un peu d’histoire

Après la première guerre mondiale, la congrégation du Bon Sauveur de Caen envisage une fondation près de Paris. Son intention première était d’accueillir les sœurs missionnaires à l’étranger depuis 1904 et qui de passage à Paris, se rendaient à Caen, maison mère de la communauté. En effet, les lois de 1904 interdisaient aux religieux d’enseigner en France et beaucoup des sœurs enseignantes avaient dû partir exercer en Espagne, en Italie et au pays de Galles. En 1924, une fois installées à Chatou, au 26 avenue Victor Hugo au Manoir de la Garenne, les sœurs prennent en charge le patronage de la paroisse et fondent une pension de famille pour venir en aide aux jeunes filles de milieu déchristianisé en leur apportant la bonne nouvelle de l’Evangile. Ces jeunes filles sont pour la plupart employées à l’usine Pathé de Chatou, à la SNCF ou aux PTT ; elles logeaient au château et aux Tourelles (photos 1 et 2). La communauté prend cette année là également la direction de l’école Jeanne d’Arc à la demande de Monsieur l’Abbé Sarrazin, curé de Chatou.    

 Le Château construit en 1867 (photo des années 1950)

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Les Tourelles construites en 1872 (photo des années 1950)

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Parmi les premières sœurs arrivées, bien que la plus jeune, Madame Le Goas prend la direction du pensionnat.

En 1925, un internat est installé au château et aux Tourelles, les internes sont conduites chaque jour en classe à l’école Jeanne d’Arc.

En 1928, le pensionnat se développant est séparé de l’école paroissiale : les externes restent à Jeanne d’Arc, les pensionnaires suivent leurs cours dans un nouveau petit pavillon où se trouve actuellement l’infirmerie. Cette année-là autorisation est donnée d’ouvrir une école de filles à la condition que la directrice soit une laïque et que les sœurs n’enseignent pas.

En 1930, Mère Castel entreprend la construction des bâtiments des classes et d’une nouvelle chapelle en remplacement de la chapelle provisoire des Tourelles. Ce rez-de-chaussée d’origine est agrandi progressivement jusqu’en 1938 ; c’est encore de nos jours le collège.

Les élèves ne profitent pas longtemps de leurs belles classes neuves : à partir de 1939, les bâtiments sont occupés par un hôpital militaire français, puis par les allemands et enfin en 1944 par les américains. Dès octobre 1939, l’école secondaire est transférée au 3 avenue d’Aligre et fusionne avec l’école Jeanne d’Arc. Le Bon Sauveur prend également en charge pendant un an la direction de l’école paroissiale des garçons dont les maîtres sont mobilisés. En 1940, une partie des religieuses et des pensionnaires se réfugie au sein des communautés de Caen, Bégard et Trégastel.

La première rentrée d’après-guerre est celle de 1946.

Les « classes » (photo des années 1950)

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La communauté du 28 avenue Victor Hugo dans les années 1950

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La communauté dans la fin des années 1980

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La communauté détruite en 1991 : l’emplacement actuel des classes maternelles

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Les Tourelles détruites en 1991 : l’emplacement actuel des bureaux administratifs. Elles abritaient la salle des professeurs, les salles de musique et d’EMT.

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Plan du cadastre du Bon Sauveur avant les démolitions des années 1990 avec la ligne de séparation entre les villes de Chatou et du Vésinet

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 2013 : Changement de tutelle, le Bon Sauveur devient Eudiste

Lettre du Père Laurent Tournier, c.j.m. Provincial de France des Eudistes

Passage de relais entre les deux congrégations

2014 (septembre) : Inauguration de l'Annexe au lycée

 

2015 (mars) : Inauguration de l'amphithéâtre

  

2020-2021 : Travaux réaménagement de la cour collège, de l'allée centrale et de la cour lycée

 

 

 

Les soeurs du Bon Sauveur de 1928 à 2013

Qui sont-elles ?

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Qui sont les Sœurs du Bon Sauveur ?

Les sœurs du Bon Sauveur, suivant l’ orientation de leur fondatrice, participent à l’ œuvre du Christ en se faisant, proches des handicapés mentaux, des enfants malentendants et des jeunes. Leurs services sont divers, selon les besoins et les compétences de chacune.

Vivant en communauté, elles mettent leurs biens en commun, célèbrent ensemble la prière liturgique, l’Office quotidien et l’Eucharistie, centre de leur vie. Au service d’une même mission, elles partagent leur vie de foi et leurs engagements professionnels et apostoliques dans des rencontres fraternelles.

Elles aiment particulièrement contempler le Mystère de Jésus Sauveur et le Dieu Trinité. Cette spiritualité, reçue des origines, est leur patrimoine le plus cher. Elles s’en inspirent dans leur prière comme dans leur style de vie et leurs activités. Elles pratiquent l’oraison quotidienne, se retirent au « désert » une journée par mois, font une retraite annuelle d’ une semaine.

La communauté reste ainsi le lieu privilégié de la relation à Dieu, de l’ amitié fraternelle et de la mission.

Les Sœurs du Bon Sauveur tendent à allier l’ adoration intérieure du Dieu d’amour et l’engagement au creux des réalités humaines. C’est la ligne tracée par les fondateurs. C’est la voie qu’a suivi le Christ sur la terre.

Sœurs du Bon Sauveur, votre nom est tout un programme.--

Jean-Paul II, 6 mars 1980.

Sœurs du Bon Sauveur, Nous sommes appelées à continuer la mission du Christ : En Lui, vrai Fils et parfait Adorateur du Père, nous rapportons toute notre vie à la Sainte Trinité à qui nous rendons louange et gloire. Par Lui, nous entrons dans cette immense communion d’Amour où Il vit avec le Père et l’Esprit Saint. Avec Lui, Frère et Sauveur des hommes, totalement livré par amour pour eux, Nous voulons manifester le visage de tendresse et de miséricorde du Père Par annonce de la Bonne Nouvelle, le souci constant des plus pauvres et le témoignage de toute notre vie.

C’est là notre vocation, notre mission.

Règle de Vie N°5

LEUR MISSION

AUJOURD’HUI...... comme hier, suivant l’orientation de leurs fondateurs, les sœurs du Bon Sauveur participent à la mission du Christ Sauveur sous diverses formes et selon les besoins, en tous pays où elles sont envoyées. Dans l’éducation, en étant proches de tous les jeunes dans leurs diversités, leur mission est :

" d’éveiller et faire grandir en chaque jeune, le meilleur de son être, l’aider à communiquer et à s’ouvrir au Message Evangélique."

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